Protéger et restaurer nos cours d’eau
Si l’association a choisi un mode de gestion patrimoniale de la truite fario, c’est qu’elle compte exclusivement sur une reproduction naturelle de l’espèce, alors que nos cours d’eau ne sont pas parfaitement fonctionnels.
Imaginez l’Isère avant que l’homme ne la bouleverse. Celle-ci contenait une multitudes de bras tressées et de méandres créant une grandes diversité d’écoulements et d’habitats dissipant son énergie lors de crues saisonnières.
Le rôle de l’homme
A partir des années 1900, l’Isère et ses affluents ont subi de graves perturbations induites par l’Homme.
Enrochement des berges, endiguement, réduction importante de la largeur du lit et extraction de graviers pendant plusieurs années ont provoqué un enfoncement du lit (parfois de plus de 2 mètres !) ayant pour conséquence une déconnexion des affluents et des bras secondaires de l’Isère.
Ces perturbations ont également grandement diminué la quantité et la qualité des habitats piscicoles. Lors des crues, les vitesses d’écoulements des eaux sont devenues trop importantes du fait de l’endiguement du lit, ce qui a aggravé le risque de débordement. Les alevins n’arrivent plus à trouver des zones de repos et de refuges dans des bras morts ou secondaires.

Ces perturbations impactent donc fortement la reproduction des truites et donc la biomasse. En ce qui concerne les autres espèces, le vairon a quasiment disparu de l’Isère et les populations de chabots ont drastiquement diminué.
Que vous soyez pêcheurs ou non, venez nous aider à améliorer l’état de nos cours d’eau ! La restauration des milieux aquatiques permettra ainsi de préserver notre ressource en eau, pour le bonheur de tous les pratiquants amoureux de la nature !
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Contrat du bassin Isère

Reconnexion du bras de l’Eglise sur l’Isère

Suppression d’infranchissables sur des affluents

Travaux de franchissabilité du stade d’eau vive